Mail de Samy KHALDI
(29 /04/2013)
Nous avons réceptionné les résultats de l'analyse des sols de l'exploitation de nos agriculteurs.
Il en résulte une confirmation de l'existence de traces de la substance polluante (PCB), due à l'activité d'une usine de jouets sur le territoire de la commune, jusque dans les années 90.
Leur niveau de concentration (0,031 mg au total par kg de terre) est inférieur aux niveaux de dangerosité tels que définis par la réglementation en vigueur qui les fixe à 15mg/kg de terre pour les boues d'épandage.
(Arrêté du 08 janvier 1998 en application du Décret n° 97-1133 du 8 décembre 1997)
Le produit en question ne s'élimine pas naturellement dans l'environnement. Il finit généralement dans les océans, où il se fixe dans les tissus adipeux des mammifères marins après avoir infecté la quasi-totalité de la chaîne alimentaire.
D'où il résulte que l'ensemble des poissons d'eau douce sont contaminés, au passage, dans les pays industrialisés, via la vase qui les fixe en partie au fond. Ainsi le Rhône est interdit à la pêche, par exemple. Et leur consommation régulière, sur une quinzaine d'années environs présente des dangers certains pour la santé humaine, en se fixant dans les corps adipeux (cancers du sein, du cerveau...).
Dans l'agriculture, le danger vient surtout de la consommation de viandes et de laitages bovins, à forte teneur en graisses.
Le passage dans les plantes est quasi nul, sauf hypothèse de contacts directs (boues d'épandage, eaux de ruissellement...).
En conclusion, l'exploitation de nos agriculteurs semble hors de cause. Ce qui n'exclut pas la nécessité d'analyses complémentaires, conduites directement par un bureau d'études choisi par nos soins. Démarche nécessaire de toutes façons pour la démarche en labellisation en bio, sur laquelle nous sommes engagés par contrat.
Un moment de partage de la restitution de ces analyses complémentaires est prévu, à une date qui vous sera précisée prochainement. Le calendrier qui vous a été communiqué par le mail précédent est susceptible de modifications.
En effet certains incidents récents ont notamment montré l'urgence d'une discussion sur la démarche en Amap, qui n'est manifestement pas toujours comprise, et n'a pas pu vous être expliquée de manière complète et méthodique, faute de réunion dédiée.
